Selon l’OMS, la santé sexuelle englobe le bien-être physique, émotionnel, mental et social lié à la sexualité. Ce concept va au-delà de l’absence de maladie ou de dysfonctionnement et requiert une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles. La santé sexuelle implique la possibilité d’avoir des expériences sexuelles agréables et sécuritaires, sans coercition, discrimination ou violence. Pour garantir une bonne santé sexuelle, les Droits Humains et les Droits sexuels doivent être respectés, protégés et réalisés pour toutes les personnes. Cela inclut l’accès à des services de santé sexuelle, à l’éducation sexuelle, au respect de l’intégrité corporelle, au choix du partenaire, à une vie sexuelle active ou non, à des rapports sexuels consentis, à l’union librement consentie, à la parentalité conjointement décidée, et à une vie sexuelle sûre et agréable.

Au travers de cette charte les associations APAJH critique la non-reconnaissance du droit à une vie affective et sexuelle dans les institutions d’accueil, le non-respect de l’intimité des personnes, ainsi que les contraintes architecturales et mobilières qui ne facilitent pas cette liberté. Avec ce texte, elles s’engagent à respecter et promouvoir les libertés affectives et sexuelles des personnes qu’elles accompagnent, à travers des actions de sensibilisation, de formation, et des projets adaptés à leurs besoins.

Informations complémentaires :

Cette charte a également été éditée en FALC (voir ci-dessous).

L’Association pour Adultes et Jeunes Handicapés (APAJH) souligne l’importance de reconnaître le droit à l’intimité des personnes, notamment dans les textes d’orientation comme la “Société inclusive : l’accès à tout pour tous avec tous” et la “Charte de Paris pour l’accessibilité universelle“. Ces droits sont déjà reconnus dans les lois nationales, les documents internationaux relatifs aux droits de la personne, et d’autres documents adoptés par consensus.