Le sexisme tue aussi : 5ème plan de mobilisation et de lutte contres toutes les violences faites aux femmes

par :

Ministère des familles, des droits de l’enfance et des droits des femmes

présentation de la ressource :

Le 5ème plan de mobilisation contre les violences faites aux femmes (2017-2019) vise à renforcer la protection des victimes et à combattre les violences sexistes en France.

Bien que des progrès aient été réalisés, les violences envers les femmes demeurent un problème massif, impactant chaque année des milliers de femmes.

Le plan fixe trois objectifs principaux :

  • Assurer l’accès aux droits et sécuriser les dispositifs existants : Le 3919, les dispositifs d’écoute, les lieux d’hébergement et les protections juridiques pour les victimes de violences conjugales seront renforcés. Une formation systématique des professionnels de la santé, de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers est prévue pour mieux répondre aux situations de violences.

 

  • Renforcer l’action publique pour les populations les plus vulnérables : Une attention particulière est accordée aux enfants témoins de violences conjugales, aux jeunes femmes, notamment face au cyber-sexisme, et aux femmes vivant en milieu rural, qui disposent de moins d’accès aux services de soutien. Le plan prévoit des mesures adaptées à ces groupes, comme l’interdiction de la médiation familiale dans les cas de violences et des solutions d’hébergement spécifiques.

 

  • Lutter contre le sexisme : En tant que facteur culturel contribuant à la banalisation des violences faites aux femmes, le sexisme fait l’objet d’une lutte dédiée. Des campagnes visent à déconstruire les stéréotypes sexistes, avec plus de 125 millions d’euros alloués pour financer ces actions entre 2017 et 2019.

informations complémentaires :

Le plan s’appuie sur les efforts des années précédentes pour pérenniser et étendre les dispositifs de soutien, notamment par la formation des professionnels et la mise en place de mesures d’urgence et de suivi.

Les mesures incluent également un focus sur les femmes en situation de handicap, les femmes étrangères, et celles résidant dans les territoires d’outre-mer, pour garantir une couverture nationale adaptée à la diversité des besoins des victimes.