Journée de lutte contre les violences faites aux femmes en situation de handicap
Journée de lutte contre les violences faites aux femmes en situation de handicap : retour sur l’événement du 25 novembre au Centre Hospitalier de Ravenel, Mirecourt.
Contexte : pourquoi cette journée est essentielle
Le 25 novembre est reconnu comme un jour de mobilisation nationale contre les violences faites aux femmes.
Malgré les avancées, les femmes restent exposées à des violences physiques, sexuelles, psychologiques, économiques ou administratives.
Pour les femmes en situation de handicap, les risques et la vulnérabilité sont souvent accrus. Ce type de journée permet de pointer cette réalité spécifique, d’informer et d’agir collectivement. Les pourcentages montrent que 80% des femmes en situation de handicap ont été victimes de violences.
Programme de la journée : une matinée et un après-midi riches
La matinée était consacrée à une conférence donnée par Intimagir et intitulée “Prévention des violences sexuelles en ESMS : ce que c’est, comment s’en prémunir. Focus sur les femmes en situation de handicap”.
Deux intervenantes du centre Intim’Agir Grand Est étaient présentes : Coralie BALLET, travailleuse sociale et Stéphanie HONORE, infirmière en santé sexuelle. Elles ont clarifié les enjeux. Elles ont donné des repères concrets pour mieux repérer, prévenir, et accompagner.
L’objectif : informer les professionnels du médico-social sur les spécificités liées au handicap.
L’après-midi a permis d’entendre des témoignages de l’ADAPEI 88 et de l’CMSEA (DAME La Horgne / unité autiste de Montigny-les-Metz). Ces retours de terrain ont mis en lumière des situations concrètes.
Cette partie a favorisé des échanges entre participants, associations et institutions. Ils ont exploré des pistes d’actions et d’accompagnement pour améliorer la prévention et le soutien.
Pourquoi cette Journée de lutte contre les violences faites aux femmes en situation de handicap est un pilier de l’action
- Elle met l’accent sur un sujet souvent invisible : la vulnérabilité des femmes handicapées face aux violences.
- Elle réunit des acteurs variés : associations, institutions, professionnels, … pour favoriser une approche collective et inclusive.
-
Elle permet de partager des bonnes pratiques, des alertes, et des retours d’expérience.
-
Elle ouvre la voie à des actions concrètes sur le terrain, dans les établissements médico-sociaux, les associations, les services d’accompagnement.
REMERCIEMENTS
Merci à l’Agence Régionale de la Santé Grand Est pour son invitation et l’organisation de cette journée, en particulier à Arsène DAVAL, Chargé de mission médico-sociale à l’ARS Grand Est.