Cet article dénonce les préjugés et tabous persistants autour de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées, souvent caricaturée ou ignorée dans les structures médico-sociales.

Lors d’un congrès à Reims, Cynthia, une participante, met en avant l’importance d’une vie amoureuse pour les personnes handicapées. Plusieurs témoignages, comme celui de Corentin Jouve, soulignent la frustration due aux interdits et censures imposés par les éducateurs.

Anissa, mère d’un enfant, déplore l’infantilisation dont elle est victime dans sa parentalité. Ces récits illustrent une culture puritaine qui isole ces individus et les expose parfois à des situations dangereuses, notamment en ligne.

Cyrielle Claverie, de la Croix-Rouge, appelle à repenser l’aménagement des établissements pour intégrer le droit au bien-être et à l’épanouissement sexuel. L’article plaide aussi pour une réflexion législative sur l’accompagnement sexuel, bien que celui-ci reste controversé en France.